Note de lecture : Le fanatisme, maladie incurable des religions
de Justhom
(152 pages, 13 € – Avril 2018 – Les Éditions libertaires)
Parmi nous, certains pourront dire : un livre de plus sur un sujet archiconnu. A priori, comment ne pas le penser ? Mais, après avoir parcouru quelques pages, arrivera vite l’envie de poursuivre sa lecture. Dans presque tous les chapitres, courts et fort nombreux, nous pouvons glaner de précieuses informations oubliées, sinon inconnues.
Justhom parsème effectivement ses propos de données plombées par l’épaisse nuit du silence qui les entoure. Il rappelle l’atmosphère de ces moments terribles et, de ce fait, rend plus dramatique et plus révoltant le titre même de son ouvrage. Au fil des pages, on ne peut qu’être effaré par tous ces drames et ces innombrables génocides qui ensanglantèrent l’histoire des peuples, des régions et, tout simplement, des familles. C’est incroyable, c’est impensable d’imaginer de telles souffrances qui – est-ce étonnant ? – perdurent. Arriver à un tel niveau d’horreurs commises, on ne peut pas parler seulement d’erreurs liées à une quelconque folie humaine. La responsabilité des institutions et de ceux qui les président se trouve entièrement engagée. Accordons à l’auteur qu’il s’agit bien d’un fanatisme qui se meut et s’orchestre à partir de pensées totalitaires.
Oui, ce sont bien 152 pages dignes d’intérêt. S’il ne s’agissait que de petits faits monstrueux perpétrés par les religions, auraient-ils quelque chance d’être reconnus ? Ils vont bien au-delà et il faudrait donc pour cela que tous ces fanatismes soient considérés, puis jugés comme crimes contre l’humanité. Si tant est qu’un jour le Tribunal pénal international de La Haye s’empare de ces affaires, bonjour le travail et bonjour la remise en cause ! On peut toujours rêver…
En attendant, plongez-vous dans cette description de l’apocalypse en vous procurant rapidement – de préférence – cet étonnant ouvrage.
Roland Bosdeveix
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