Où commence l’intégrisme ?
Et où est la provocation ?
Dans la livraison de « Charlie Hebdo, 1273 du 14 décembre », Chandortt Djavann, qui sait de quoi elle parle en matière de contrainte religieuse institutionnelle, nous livre dans sa chronique « Papier buvard » une étonnante analyse de l’occupation de l’espace public, (que nous appellerions plus volontiers l’espace civil, mais bon…) : « Cet espace appartient à tous et il n’appartient à personne. Cette évidence […], cette liberté élémentaire est tout sauf banale et constitue la base même de la paix sociale » N’est-ce pas évident ? « Le respect de l’anonymat garantit à chacun le bonheur de la liberté, de la tranquillité »
Mais où et vers qui commence la violation de l’anonymat ? D’un côté, le contrôle injustifié de l’identité, le repérage au faciès, à l’apparence physique, sans conteste. Mais… « Si contrôler l’identité des gens dans la rue sans raison apparente est une violence […] » (méditons la portée de cette symétrie…) « imposer sans raison apparente, son identité particulière aux autres en est une également : exhibitionnisme. »
Lisez cet article indispensable, ou sinon, comme on disait de Hara-Kiri aux bonnes époques : « Volez-le ! »
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