Contre la mutilation des enfants
Un lecteur m’envoie ce lien (http://ame.enfant.org.free.fr/) de l’Association contre la Mutilation des Enfants.
Je vous invite à regarder l’extrait du film « Silence, on coupe! » N’hésitez pas à faire connaître au plus grand nombre, ces actes criminels que subissent les enfants au nom des religions.
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Le mariage gay ou la dictature de la confusion.
La question du mariage gay appelle dix remarques.
I) Il importe d’abord de distinguer la question de l’homosexualité de celle du mariage gay.
L’homosexualité appartient à la sphère privée et renvoie à une histoire singulière. C’est
ainsi, il y a des personnes dans la société dont la manière d’aimer consiste à aimer une
personne du même sexe. Pourquoi en est-il ainsi ? Nous n’en savons rien et nous ne le
saurons sans doute jamais, tant il y a de raisons possibles à cela. Toujours est-il qu’il
s’agit là d’une réalité que la société se doit de respecter en offrant aux couples
homosexuels une protection de leur vie privée au même titre que celle dont peut jouir
chaque citoyen.
II) Le mariage gay relève en revanche d’une question qui regarde tout le monde, celui-ci étant appelé à
bouleverser de manière irréversible la norme en vigueur en établissant une nouvelle norme en
matière de famille, de filiation et de transmission, s’il vient à être adopté.
III) À l’origine, le mariage est une donnée naturelle. C’est ainsi, pour faire naître la vie un homme et
une femme s’unissent et procréent un enfant. En établissant le mariage comme institution, la
société a donné un cadre juridique à cette donnée naturelle afin de la protéger.
IV) Il s’avère qu’aujourd’hui le mariage, la filiation et la transmission ont changé de sens. La
procréation n’est plus l’unique sens du mariage, le mariage-sentiment ayant tendance à
l’emporter sur le mariage-procréation. De même, l’enfant n’a plus pour unique sens d’être le
fruit de l’union d’un couple, le désir d’enfant introduisant des demandes d’enfants de la part de
personnes seules ou des demandes d’adoption ou de procréation assistée de la part de couples
stériles.
V) La question qui se pose dès lors et qui concerne tous les couples, qu’ils soient hétérosexuels ou
homosexuels, est celle de savoir si le sentiment doit devenir l’unique sens du mariage et si le
désir d’enfant d’où qu’il vienne doit devenir la raison d’être de ce dernier. Elle est également le
fait de savoir si ce qui se fait doit devenir la norme de ce qui est.
Si tel est le cas, il faut savoir que rien ne va pouvoir s’opposer formellement à ce qu’on lève
désormais l’interdit de l’inceste au nom du droit de s’aimer pour tous. Le sentiment en dehors de toute
donnée naturelle devenant la norme, au nom de l’amour un père pourra réclamer d’épouser sa fille
voire son fils, une mère son fils voire sa fille, une soeur son frère ou sa soeur, un frère sa soeur ou son
frère.
Si tel est le cas, tout étant noyé dans l’amour érigé en droit au-dessus de toute réalité, plus
personne ne sachant qui est qui, il y aura fatalement une crise d’identité et avec elle un problème
psychique majeur. Les tendances psychotiques générées par l’individualisme hédoniste pour qui le réel
n’existe pas et ne doit pas exister vont se renforcer.
Un père étant aussi un amant et une mère une amante, il va devenir impossible de parler de père et de
mère et donc de savoir qui a autorité pour élever des enfants. En ce sens, la famille va littéralement
exploser.
Enfin, l’interdit de l’inceste étant levé, c’est le sens même du devenir de l’être humain qui va
être atteint, le sens de cet interdit étant de rappeler aux êtres humains qu’ils sont faits pour devenir, en
épousant, non seulement un autre hors de sa famille mais aussi de son sexe et non pour demeurer dans
la même famille et le même sexe.
En ce sens, le législateur qui va devoir se prononcer sur le mariage homosexuel a de lourdes
responsabilités. S’il décide de faire du mariage une affaire de droit et de sentiment en dehors de toute
donnée naturelle, il introduira dans la cité la ruine possible de l’identité psychique, de la famille ainsi
que du devenir symbolique de l’être humain.
VI) Au-delà de cette question qui concerne tout le monde, les hétérosexuels comme les homosexuels,
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la question du mariage gay pose un certain nombre de questions qu’il importe d’examiner avec
attention, la principale d’entre elle étant celle du même. Au nom de l’égalité et du refus d’établir des
discriminations, est-il possible d’établir une équivalence entre tous les couples ? Trois éléments s’y
opposent.
VII) En premier lieu, pour une simple question de réalité et de donnée objective, on ne peut pas
mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité, un homme et une femme n’étant pas
la même chose que deux hommes et deux femmes. Les couples hétérosexuels ne sont pas des
couples homosexuels ni les couples homosexuels des couples hétérosexuels. Établir une
équivalence entre les deux revient à nier la réalité en opérant une grave confusion entre genre et
pratique.
Avant d’être une pratique, l’hétérosexualité est un genre et pas une pratique, alors que
l’homosexualité est une pratique et non un genre. La preuve : pour être homosexuel, il faut d’abord
être homme ou femme. Si demain, au nom de l’égalité, tout est mis sur le même plan, la pratique
particulière dictant ses lois au genre, un processus dangereux va s’engager à savoir celui de la
disparition à plus ou moins long terme de la différence sexuée. On va alors assister à un effet
dictatorial. Pour que les homosexuels puissent exercer leur droit à l’égalité, l’humanité va être interdite
de faire une différence entre homme et femme, voir dans l’hétérosexualité un fondement et non une
pratique étant considéré comme une pratique discriminatoire. Une nouvelle humanité va voir alors le
jour. Nous vivions jusqu’à présent dans un monde marqué par la différence. Nous allons connaître un
monde nouveau fondé sur l’indifférenciation. Quand on sait que la différence est le propre du vivant et
l’indifférencié le propre de la mort, un principe de mort va désormais servir de principe pour guider
l’humanité.
VIII) La difficulté soulevée par l’équivalence décrétée entre tous les couples se retrouve au niveau
des enfants. Comme il semble qu’on l’ait oublié, il importe de rappeler qu’un couple homosexuel ne
peut pas avoir d’enfants. On peut le déplorer, mais c’est ainsi, deux hommes et deux femmes ne
peuvent pas procréer. Ceci veut dire que, pour qu’il y ait procréation l’homme a besoin de la femme et
la femme de l’homme.
Les homosexuels réclament de pouvoir avoir un enfant. Ils se fondent pour cela sur le droit qui
est accordé aux couples hétérosexuels d’adopter ou de procéder à une procréation médicalement
assistée. Ils oublient ou font semblant d’oublier que ce n’est pas le droit qui les empêche d’avoir un
enfant mais la Nature.
Certes, un couple hétérosexuel peut adopter ou passer par la procréation assistée afin d’avoir
un enfant. Il importe de souligner toutefois qu’un enfant adopté par un couple hétérosexuel n’a pas et
n’aura jamais le même sens qu’un enfant adopté par un couple homosexuel. Lorsqu’un couple
hétérosexuel adopte un enfant, il le fait pour pallier un problème de stérilité. Lorsqu’un couple
homosexuel veut adopter un enfant, il le fait pour contourner une impossibilité. Le registre symbolique
n’est pas le même, vouloir contourner une impossibilité à l’aide d’une loi nous situant dans le domaine
de la fiction prométhéenne et non plus dans celui de la réalité humaine.
Jusqu’à présent, la rationalité de la société repose sur la notion de limite et avec elle sur l’idée
que tout n’est pas possible. Tout ne se décrète pas. Tout ne se fabrique pa
A alex,
Vous jouez sur les mots si une personne est stérile (dans un couple hétero) il est autant dans l’impossiblité d’avoir un enfant que pour un couple homo, quant à la stérilté elle est naturelle…
Et puis allons plus loin, si c’est sur la base de dame Nature que l’on doit prendre exemple, fermons les hôpitaux car les couveuses par exemple, ce n’est pas naturelle et accouchons dans la
douleur…