Revue d’actualité, 25 juin 2021

Et toujours le droit à l’IVG pour défriser la tonsure alors que la démocratie se meurt et que le citoyen ne voit plus l’intérêt de seulement voter. Voter pour qui d’abord, pour les baladins de la politique ou pour les incorrigibles autant que ridicules donneur de leçon de conduite que les couleurs de l’arc-en-ciel aveuglent ?

Un truc moyenâgeux.

Les évêques américains ont décidé, vendredi 18 juin, à une large majorité, de s’interroger collectivement sur l’opportunité de donner la communion aux catholiques partisans du droit à l’avortement, ce qui est une claire menace pour le président Biden et son soutien à l’IVG. On ne les changera jamais, les ensoutanés, il faut qu’ils mettent leur sinistres nez partout. Heureusement, en Europe, plus personne ne frémit à l’idée de l’excommunication.

Agonie.

La démocratie se meurt et les premiers signes de ce décès devenu apparemment inéluctable sont les tergiversations de certains compétiteurs électoraux quant à ce sursaut de bon sens pour empêcher la victoire de la droite extrême, ordinairement appelé « front républicain ». Il a fallu une pression extrême pour convaincre un certain Laurent Félizia, écolo d’EELV, de se retirer, car son maintien signait une victoire assurée du candidat RN en PACA. Arrogance d’un certain narcissisme et manifestation d’une certaine étroitesse d’esprit. Misère !

Prise de conscience.

C’est peu courant et nous applaudissons sans réticence. Le journaliste Laurent Delahousse a déploré en direct la cacophonie qui règne sur les plateaux de télé quand les adversaires politiques tentent chacun de recouvrir la voix de l’autre et a suggéré qu’il y aurait là une explication plausible au désamour des Français pour les scrutins. Notre jeunesse, qui s’est abstenue à près de 85 % dit-on, a un mot cruel pour les politiciens : des clowns ! Ce qui n’est pas drôle mais très grave pour l’avenir. Le dégagisme est tentant, encore faut-il qu’il porte une promesse.

Rose pâle, très pâle.

On savait les socialistes à la dérive et leurs cadres en amour avec les idées ultra libérales, c’est triste, mais c’est un fait : démonstration avec la position de JP Huchon, ex-président d’Île-de-France, qui va soutenir Pécresse, qui l’en a sorti, imité en cela par l’inénarrable chevalier errant, le donquichottesque Manuel Valls . Vraiment baroque !

Nein ! Bande de…

UEFA voit rose et s’étrangle d’angoisse. À l’occasion du match Allemagne-Hongrie, la ville de Munich avait demandé à l’UEFA l’autorisation d’illuminer son stade aux couleurs arc-en-ciel de la communauté LGBT pour protester contre une loi jugée discriminatoire votée en Hongrie.  Ben non ! Ça va pas la tête ? À part ça, c’est bien connu, l’UEFA ne fait pas de politique et les joueurs genou en terre non plus. Continuez à nous prendre pour de imbéciles, bande de…

Têtu comme un bourricot.

C’est le drame des idéologues, ils ne savent pas reconnaître que les faits sont plus têtus qu’eux. L’idéologue ultra-libéral Macron tient à sa réforme des retraites bien qu’elle ait été  désavouée à deux reprises par le Conseil d’État, tant sur le calcul de l’indemnité que sur le calendrier, et qu’elle mette régulièrement les gens dans la rue. Delenda est Carthago…

« Privatisons », qu’ils disaient.

Au premier tour, Adrexo n’a pas pu acheminer les professions de foi à 9 % des électeurs. Après ce couac, La Poste reprend 5 millions de plis électoraux qui relevaient de sa compétence. Tiens donc ! On nous a pourtant seriné que le « privé » travaillait mieux, plus vite et moins cher. L’idéologie a encore frappé.

Du coq à l’âne.

Ils ne peuvent pas se sentir, nous ne disons pas plus, parce que ce n’est pas d’aujourd’hui. Dupont-Moretti et son collègue Darmanin, vous savez, celui qui manifeste avec les policiers contre la Justice, ont eu des mots. Le premier a accusé le second de « trahison » pour avoir « félicité » Xavier Bertrand, arrivé largement en tête au premier tour des régionales dans les Hauts-de-France dimanche dernier.  « C’est pas possible ! » s’est-il insurgé. Réponse du ministre de l’Intérieur : « Commence par gagner une élection ! ». Ah ! comme ils s’aiment ces deux -là. Et ça nous gouverne !

Mobilité douce ?

J’en ricane et ce n’est pas convenable. Chacun a pu voir, de façon tout à fait banale, quelques téméraires acrobates foncer cheveux au vent juchés sur leur trottinette, escaladant les trottoirs et zigzagant entre les piétons, ces gens-là sont dangereux, mais on leur a dit qu’ils pratiquaient la mobilité douce… alors pourquoi les montrer du doigt ? Je vous le demande. Eh bien parce qu’une fois de plus, le balancier va trop loin et que conseil avisé ne vaut pas licence. Assez de ces hurluberlus convaincus qu’ils sont dans le droit fil du développement durable et de l’écologie urbaine et enquiquinent. Tout le monde.

Un patron est un patron.

Il n’est un secret pour personne que le management d’Amazon est sans pitié pour les salariés du bas de l’échelle, que Jeff Bezos considère comme naturellement fainéants. Ça n’est pas mieux dans les bureaux, loin de là.  la firme a pour objectif annuel de se séparer de 6% de ses salariés de bureau jugés les moins performants, une pratique qu’elle nomme froidement «attrition sans regret» ce qui est un honteux détournement de sens. Mais Jeff Bezos n’est sensible au sens des mots que si ça l’arrange . Tordre le vocabulaire est une pratique courante et un outil de management, c’est scandaleux, mais c’est ainsi.

Le sucre est un produit issu de l’agriculture.

Sans blague ! Contrairement à ce que les pisse-vinaigres penseront, ce n’est pas un enfoncement de porte ouverte, en revanche, cela explique qu’on puisse trouver dans ce produit ultra-banal des pesticides. Voilà le danger. Si touiller son café doit devenir inquiétant, alors bien des gestes innocents comme le meeting-machine à café deviennent des prises de risque. J’exagère à peine. Selon  la répression des fraudes, plusieurs lots inspectés contiennent un pesticide à des niveaux supérieurs à la législation. Fermez le ban !

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